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Ça y est : l’école est finie, c’est les vacances ! Pour les plus chanceux, direction la plage, la montagne ou un autre petit coin de paradis ensoleillé, en ce premier week-end de vacances estivales chargé sur les routes. Mais avant d’arriver sur son lieu de villégiature, pour certains, il faudra en passer par plusieurs heures de trajet, en voiture, en train, en car ou encore en bateau. Et c’est là que les choses se gâtent pour ceux qui souffrent de cinétose, le bien nommé mal des transports (et pour les parents de corvée de nettoyage de vomi du petit dernier sur le siège auto). Mais ce mal qui touche une personne sur trois, en particulier les enfants et les femmes (ô injustice !) n’est pas une fatalité. Avec les bons réflexes et quelques outils bien utiles, il est possible d’apprendre à dompter hauts le cœur et crises de vomi.
Les choses à faire et à éviter
Prendre la route, ça se prépare, et avant le départ, des petites choses simples sont à mettre en œuvre pour faire le trajet le cœur et l’estomac légers. Comme « rouler avec un véhicule ferme au niveau des suspensions et choisir un bon moment pour voyager, conseille le Dr Jean Lalau-Kéraly, pédiatre nutritionniste. Si vos enfants sont malades en voiture, rouler la nuit pendant qu’ils dorment peut être une solution, si l’on emprunte des routes faciles comme des autoroutes ».
En préventif, sur la route comme en mer, « il ne faut pas prendre la route à jeun, prescrit le Dr Lalau-Kéraly, mais on évite aussi de faire un repas trop lourd et tout ce qui est difficile à digérer ou qui est acide ». Exit donc le lait, les jus de fruits et les sandwichs thon mayo. « Mes deux enfants ont été malades en voiture dès le plus jeune âge, se souvient Iza, une internaute. J’ai remarqué que systématiquement, lorsqu’ils prenaient du lait au petit-déjeuner, même après plusieurs heures, ils vomissaient. Donc on a arrêté de leur en donner quand on savait qu’un long trajet nous attendait ».
Une fois le trajet démarré, il faut encore adopter la bonne position « Le mal des transports est causé par un problème de coordination entre la vision et l’oreille interne, qui n’envoient pas les mêmes messages au cerveau, explique le Dr Lalau-Kéraly. L’œil voit que ça bouge mais l’oreille ne le ressent pas, ce qui fait que le cerveau interprète mal les informations et c’est là que les nausées et vomissements se manifestent. Pour ne pas les empirer, il ne faut pas lire dans le véhicule, et bien regarder la route ». On veille à ce qu’il ne fasse pas trop chaud dans le véhicule et qu’il soit bien aéré. « On évite aussi les mauvaises odeurs qui peuvent donner mal au cœur, comme celle du tabac, ajoute le pédiatre. Et on porte des vêtements amples, qui ne serrent pas au niveau du ventre ». On pense aussi à s’arrêter régulièrement « pour prendre l’air et marcher un peu ». Et si c’est par la mer que l’on voyage et que notre estomac tangue en bateau, « le mieux à faire est de s’allonger ».
Méthodes douces et médicaments pour lutter contre les nausées
Outre les précautions d’usage, une petite aide extérieure peut être nécessaire. Côté méthodes douces, « on peut tester l’homéopathie, il y a le Gelsemium 15CH, à prendre dès la veille au soir et le matin du départ, détaille le pédiatre. Il y a aussi la Cocculine, pour les enfants de plus de 18 mois ». Pour René, ça marche à chaque fois. « J’ai tout essayé, il n’y a que la Cocculine qui fonctionne vraiment ». D’autres préfèrent regarder du côté de la médecine ancestrale chinoise et optent pour le bracelet anti nausées, censé stimuler des points d’acupression. « Cela peut soulager, certains y trouvent leur compte, confirme le Dr Lalau-Kéraly, mais je ne sais pas quelle est la part d’effet placebo ». Pour Dominique, qu’importe, « les bracelets fonctionnent très bien, pas besoin de médicaments ».
Si cela ne suffit pas, le recours à la pharmacopée peut se révéler indispensable pour les estomacs les plus fragiles sur le trajet. Dans ce cas, « la prise d’antinauséaux est indiquée, poursuit le pédiatre. En revanche, surtout si l’on conduit, il faut être très vigilant puisque certains ont un effet sédatif. Le Nausicalm fonctionne bien, on en prend en préventif 30 minutes avant le départ et pendant le voyage ».
Des remèdes farfelus
Sinon, il existe des remèdes plus farfelus. Si vous avez plus de 30 ans, vous avez connu cette époque où certaines voitures, à l’arrière au niveau du pare-chocs, étaient affublées d’une fine bande de caoutchouc qui touchait le sol. Peut-être vous êtes-vous déjà demandé (ou pas) à quoi cela pouvait bien servir, eh bien sachez que cette bande antistatique est censée protéger les passagers du véhicule ainsi équipé du mal des transports. Pour un coût modique d’environ 5 euros, ce petit gadget, ou « bande anti-vomi » pour les initiés, promet des estomacs tranquilles sur la route. Alors ? A part donner un côté un look kitchement vintage à votre véhicule, « l’efficacité de ce dispositif contre le mal des transports n’a jamais été démontrée », annonce le Dr Lalau-Kéraly.
Pour d’autres, l’ingrédient magique se trouve dans le jardin ou au marché. Malade en voiture, André utilise « Un bon truc de grand-mère ! Trois branches de persil sur la poitrine, sous la chemisette ou le polo et hop, le résultat est garanti ! »
La technologie au secours des nauséeux
Mais la solution contre le mal des transports pourrait venir de la technologie. Depuis peu, un type très particulier de lunettes a fait son apparition sur le marché. « Le principe de ce modèle consiste à recréer un horizon artificiel, expose le Dr Lalau-Kéraly. Mais je ne sais pas encore ce que vaut ce dispositif ». Nouveau sur le secteur, le constructeur automobile Citroën a lancé ce jeudi son propre modèle, baptisé Seetroën, et qui promet de « resynchroniser la vue et l’oreille interne en moins de 10 minutes dans 95 % des cas ». Mais le dispositif ne sera pas à la portée de toutes les bourses, il coûte 99 euros.
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Enfin, la prudence permettant d’éviter bien des mauvaises surprises, on n’oublie pas de se préparer à l’épreuve tant redoutée. « Mes enfants ont souvent la nausée en voiture, et rien de ce que j’ai pu tester n’est efficace à 100 %, regrette Mariette. Du coup, on a en permanence un seau dans la voiture qui fait office de réceptacle à vomi ». Ne reste plus alors qu’à prendre son mal en patience. « Les enfants sont plus sensibles au mal des transports que les adultes, indique le Dr Lalau-Kéraly. Mais le plus souvent, ça passe en grandissant ».
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