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Pour les maux courants, pas très graves, il suffit d’aller dans votre jardin. Là, vous avez tout à portée de main. Pour un mal de gorge, une application d’âchets ébouillés (vers de terre écrasés) fera l’affaire. Autre possibilité : remplir de cendres chaudes des bas ou des chaussettes que l’on a portés toute la journée, on s’en entoure le cou, on se couche et le lendemain matin plus de mal de gorge. Pour un mal d’oreilles, une otite, on conseille une cagouille : par contre on ne précise pas s’il faut se la mettre dans l’oreille… ou ailleurs ! Enfin si voute drôle a des verrues, appliquez ine loche (une limace rouge) : mais jh’peûx pâ vous acertainé qu’o piairat-au drôle !
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Si vous avez la fièvre, appliquez le remède de la crotte de bique. Deux fois par jour pendant huit jours, cinq crottes de chèvre diluées dans un verre de vin blanc. Heureusement, le vin bian pour faciliter la prise de ces remèdes ! Mais le cougnat n’est pas en reste. Ine goute de cougnat revile soun houme (ressuscite son homme) justifiant son étymologie (eau-de-vie). Si vous avez la grippe, voici la recette des troués bounets : un litre d’eau bouillante, agrémentée d’une bonne dose de cognac, de citron, de miel, de cannelle, de sucre. Vous vous couchez en plaçant au pied de votre lit, à hauteur de votre pied gauche, un bonnet. Buvez le breuvage jusqu’à ce que vous aperceviez deux, puis trois bonnets. À ce moment-là vous n’aurez envie que d’une seule chose, dormir. Et le lendemain, en principe, la grippe aura disparu ! Il ne faut pas oublier les plantes. Sous forme de boisson, le cochet (pissenlit) et la sarmazelle (chiendent) sont diurétiques. Le lizot (hysope) soigne la digestion. En application, l’ervant (valériane) soigne les blessures avec contusion. La lapace (bardane) est efficace contre le gonflement du ventre. L’égnon (oignon) peut être appliqué sur un furoncle. Et si vous avez mal aux yeux, la pieur de veugne (pleur de vigne) fera l’affaire : c’est la sève recueillie après la taille de la vigne. Les prières de guérison devaient être récitées sans changer les paroles, pour qu’elles conservent leur efficacité. La plus connue est celle qui permet de guérir le hoquet. Il fallait réciter sept fois de suite sans respirer : Jh’ai le loquet, Yeu m’l’a fait, Dominu, Jh’l’arai pu.
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